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jeudi 10 novembre 2016

Donald et alors?

Oui, je sais bien. Ça fait comme du sable dans la bouche. Un sable lourd, épais, encore humide avec un arrière-goût fort comme une stupéfaction et banal comme une répétition. Une espèce de retour de nausée qui nous donne envie de chanter des chansons gaies pour faire genre « même pas mal, même pas peur ». C’est un peu comme quand, enfant, on perd son chat, son chien ou son hamster : on est dévasté mais on sait qu’au fond ce n’est pas si grave, qu’on arrivera à oublier, qu’il y aura d’autres chats, d’autres chiens, d’autres hamster. On pleure en même temps que l’on se regarde pleurer et on  trouve un certain réconfort à cette étrange dualité…

vendredi 21 octobre 2016

Courir derrière ou marcher devant

Depuis 1949, nous courons derrière.

Nous, c’est à dire ceux que le Président américain Harry Truman avait alors appelé pour la première fois les «under-developed», les sous-développés.

Nous courons derrière parce que d’abord nous sommes partis après, bien après les pays européens, bien après l’Amérique. Plus d’un siècle après… Ça fait long un siècle pour une course à l’accumulation de richesses, une ruée vers l’or dans laquelle on sait que les premiers sont toujours les mieux servis…

dimanche 9 octobre 2016

Tizi n'Oucheg: un village rendu autonome par ses habitants

Le lectorat de ce blog a considérablement augmenté depuis quelques mois. Aussi m'a-t'il semblé utile de republier ici les articles parus initialement dans Wedemain.fr sur chacun des Open-Villages.
Mais les choses changent dans les Open Villages, parfois même plus vite que dans nos sociétés dites "chaudes". Aussi, chaque fois que cela sera pertinent, j'ajouterai un paragraphe de "mise à jour". Cette semaine nous repartons au Maroc à Tizi n'Oucheg où depuis un an le village a continué ses projets et en a lancé de nouveaux.

mardi 6 septembre 2016

Souvenez vous des espagnols, souvenez vous des nègres.

Juste avant de rentrer chez nous, comme en point final à la "grande migration" qui nous a fait faire le tour de la terre, nous avons passé une belle journée avec un vieil ami de Tarbes, Emilio. A l’ombre de la jolie maison en bois qu'il a construite tout seul, dans son jardin dans lequel il fait pousser des tomates savoureuses et du piment d’Espelette, papi « Milou » (c’est comme ça que les enfants l’appellent depuis qu'ils sont tous petits) nous a donné à lire les premières pages de son autobiographie. Oriane a lu à voix haute, et nous autour d’elle, dans une émotion perceptible, nous avons écouté son histoire, celle d'un petit garçon de 7 ans dont le père avait fui le régime franquiste pour la France au lendemain de la seconde guerre mondiale. 

lundi 15 août 2016

Pourquoi nos enfants ne retourneront pas à l’école en septembre


A la rentrée de septembre, Ilyan et Nayla ne retourneront pas à l'école. Nous ne les avons pas réinscrit. 
La raison de cette décision surprenante est très simple, évidente même, au point que nous regretterions presque de ne pas l'avoir prise avant. Ce voyage autour du monde nous a donné l’occasion de leur faire nous-même l’école (nous, c’est-à-dire parents et grands frères et sœur). Et tout a changé…

vendredi 12 août 2016

Vivre en prison ? Le retour ...

Le retour, via une halte à Paris est bizarrement ... non bizarre. C'est comme si tout était resté comme avant. Comme si, en fait, ce n'était pas le monde que nous ne reconnaissons plus après avoir vécu en ses marges pendant près d'un an, mais plutôt nous qui nous ne reconnaissions plus dans ce monde-ci. Nous sommes devenus des étrangers et, du coup, beaucoup de choses paraissent étranges. Comme par exemple cette obsession pour la sécurité ...

dimanche 7 août 2016

L’empire Inca existe toujours à Taquilé


A la fin, mon rationalisme devra bien s’accommoder d’une vérité que je ne peux plus nier : Tout du long de ce grand voyage, l’Univers nous aura eu à la bonne. Et même si cela ressemble bien à de la pensée magique, il me faut avouer que notre séjour final sur l’Ile de Taquilé, dans la partie péruvienne du lac Titicaca, présente bien toutes les caractéristiques d’un cadeau du ciel. Pendant 12 mois, nous avons cherché par monts et océans des Open Villages, ces communautés que nous avions sélectionnées avant de partir parce qu’elles répondaient aux « cahier des charges » que nous avions déterminé pour ces communautés rurales autonomes dont nous voulions apprendre les secrets. Et voilà que, de manière impromptue et alors que nous commencions à plier nos bagages et à préparer le grand retour, nous décidons de faire un « petit passage » rapide à Taquilé pour voir ce qui s’y passe, sans doute en partie décus par notre expérience sur la Isla del Sol où l’accueil des hommes ne fut pas à la hauteur de la splendeur des paysages. Nous voilà donc partis pour une visite éclair de 2 jours qui se transforma en une semaine et, n’eussent été les Jeux Olympiques au Brésil qui remplirent tous les avions que nous aurions pu prendre pour arriver à Sao Paulo avant le 7 août, nous serions bien restés une semaine de plus. La raison de cet engouement pour une Ile qui ne fait pas plus de 5, 5 Km2 ? Elle abrite un Open Village, peut-être d’ailleurs le plus complet ou cohérent qu’il nous ait été donné de voir. Leur secret ? Les règles et les traditions de l’Empire Inca y subsistent toujours, cinq siècles après la Conquista. 

mardi 19 juillet 2016

"Be Nice" ?

« Be Nice ». Voilà tout ce que nous trouverions à répondre à la haine aveugle ? Après les attentats de Paris, j'écrivais que nous étions devenus comme l’agneau qui tend le cou au boucher en pleurant que tout cela n'est pas de sa faute et, qu'innocente victime, il ne croyait pas mériter un tel traitement. Je n'avais pas imaginé que l'on pourrait aller jusqu'à demander aux bourreaux de «faire ça gentiment ». En fait, je n'avais pas voulu croire que nous étions déjà aussi exténués, autant dépourvus de force morale que nous préférerions un slogan « malin » à un vrai sursaut de vertu. Oui, vertu, de virtus, la force : celle de voir que le mal est tellement profond qu'il ne s'agit pas seulement de le surveiller, de l'infiltrer, de le rééduquer, de l’expulser hors des frontières, de l'emprisonner ou même de le bombarder.

lundi 11 juillet 2016

Les incas

Notre voyage autour du monde à la recherche des secrets des "Open Villages" était conçu comme un voyage de découvertes et d’apprentissage et non comme un voyage de tourisme. Des découvertes et des apprentissages, nous en avons eu, plus même que nous ne l'imaginions, y compris dans les phases de détente ou de "tourisme culturel". Dernier exemple en date, notre séjour à Cusco où, n'ayant pas trouvé de village pour nous accueillir, nous nous préparions à suivre les centaines de visiteurs qui, en cette période de l'année, s'agglutinent devant les ruines incas et parcourent en trek les routes de l'empire de Huayna Capac. C'était sans compter encore une fois sur la divine Providence qui nous fit choisir un peu par hasard un hébergement chez Fernando, un architecte passionné par les incas, qui a visité le Machu Picchu plus de 40 fois et qui est une encyclopédie vivante sur les moeurs, les coutumes, et l’organisation sociale des fils du soleil. Chaque repas avec lui a été l'occasion d’en apprendre un peu plus sur cette civilisation prodigieuse. Et, bien sûr, d'établir des liens entre la  philosophie politique et sociale des incas et les contours, de plus en plus précis pour nous, de ce que nous avons appelé les Open-Villages. D'une certaine manière, c'est comme si la civilisation inca avait réussi à créer et à gouverner une fédération d’Open Villages... Jugez en plutôt :

lundi 20 juin 2016

Ils sont quand même forts chez Nespresso!

J'ai déjà raconté l'histoire de la cafetière Costa Ricaine en bois dans ces colonnes. Nous sommes depuis quelques jours en Colombie, dans la région de Popayan, dans une maison isolée au milieu de la forêt. Hier, après avoir nettoyé toute la maison et réagencé les chambres pour que nous puissions y dormir confortablement à huit, l'envie nous est venue de prendre un café. Là où nous sommes il est clair que nous ne trouverons pas un bistrot pour nous servir. Il nous a donc fallu le faire nous-même avec les moyens du bord.

lundi 13 juin 2016

Qu'est ce que la philosophie et l'économétrie ont en commun?

Quelle drôle de question. On serait tenté de répondre que la philosophie et l'économétrie n'ont rien en commun. Et comment le pourraient-elles? L'une (la philosophie) serait l'art de couper les cheveux en quatre sur des questions indécidables et finalement de peu d'intérêt, alors que l'autre (l'économétrie) serait l'application de modèles mathématiques "rationnels" à une science économique dont nul ne peut nier l'utilité... A moins que ce ne soit l'inverse: l'économétrie est cette fausse science qui se pare des habits rassurant des mathématiques pour nous décrire un monde conforme à l'idéologie dominante des économistes et la philosophie est cette activité nécessaire de résistance contre les idées reçues et les vérités intangibles. Hum... Qu'en est-il alors?

dimanche 5 juin 2016

Etre et Avoir

Nous sommes perpétuellement en fuite-vers. Plus précisément, nos existences poursuivent sans jamais pouvoir les atteindre deux horizons indépassables, qui bornent de part et d'autre notre désespérante condition humaine.
Dans ce court texte, je me propose d'esquisser une image de ces deux matrices du désespoir qui fondent, à tort, deux croyances fort communes parmi nos contemporains sur la possibilité du bonheur : la richesse financière et le développement personnel.  

samedi 4 juin 2016

"Dans les fôrets de Sibérie" : Les futurs Open-Villages?

"Recette du bonheur : une fenêtre sur le Baïkal, une table devant la fenêtre". Sylvain Tesson  est allé vivre en ermite 6 mois en Sibérie au bord du lac Baikal dans une cabane en bois. Il a tiré de cette expérience un livre touchant. Dans sa solitude glacée, il médite sur la condition humaine et sur l'avenir de nos sociétés contemporaines, avenir qu'il voit sombre à moins que par un grand mouvement d'exil hors des villes nous nous mettions tous en quête de plus grands espaces. "Si cela se trouve, nous finirons de plus en plus nombreux en cabane" écrit-il...
Voici un extrait où il parle de ce "nouveau monde" où les hommes "recréeraient des villages dans des clairières" pour se libérer de "l'administration".

jeudi 2 juin 2016

L'éducation du bol de chips


Quelqu'un reprenait récemment devant moi la vieille antienne qui dit que l'éducation des enfants se dégrade, que les anciennes vertus telles que la politesse et le respect des adultes disparaissent et, avec elles, une certaine façon d'être au monde dont mon interlocuteur jugeait manifestement qu'elle était la seule qui permette de faire réellement communauté et de garantir la survie de l'espèce. Et, de fait, nous étions en train de prendre un apéritif, disputant les restes d'un bol de chips avec des enfants dont les parents ne réagissaient que très mollement à leurs violations répétées de l'étiquette la plus basique et à ce vol manifeste de la propriété d'autrui. Tout fout le camp ma p'tite dame?

dimanche 29 mai 2016

La Théorie de la justice de John Rawls et les Open Villages

Et si nous refondions notre constitution, c'est-à-dire en somme le contrat social qui nous lie au sein de nos communautés nationales, comment devrions-nous nous y prendre?

John Rawls (1921-2007) est un philosophe américain qui a développé une théorie morale de la politique fondée sur la notion de contrat, à la suite de Hobbes, Rousseau et Locke. Sa philosophie est une critique de l'utilitarisme, c'est à dire de l'idée selon laquelle chacune de nos actions a des conséquences mesurables sur le bien-être des individus et qu'il convient pour un décideur de prendre seulement les décisions qui maximisent le bien-être collectif. Or pour Rawls, "la question (...) de savoir si le fait d’imposer des désavantages à un petit nombre peut être compensé par une plus grande somme d’avantages dont jouiraient les autres" ne peut pas trouver de réponse morale dans le calcul pondéré des bienfaits et des peines. Il convient donc de refonder la justice sur un autre processus. Au cours de notre voyage, nous avons vu plusieurs applications pratiques de ses idées, notamment de la plus célèbre : le fameux "voile d'ignorance".

vendredi 15 avril 2016

Allez passer la nuit debout !

Ne regardez pas la télé, ne lisez pas la presse. N’ouvrez pas vos blogs de News favoris, n'écoutez ni les politiques ni les politologues. Sortez et dirigez vous tranquillement là où ça se passe, près de chez vous. Si « ils » ne sont pas dans votre ville, prenez un train ou une voiture ou un vélo et allez-y. Si ils sont encore trop loin et que vous avez du courage et des choses à dire, saisissez vous d'une tente, d'un pique-nique à partager et allez vous installer sur la grande place de votre ville. Parions que vous ne serez pas seuls. Car c'est là que ça se passe. Là et nulle part ailleurs. Quoi donc ? Rien de moins que l’espoir en acte. C'est à dire la réappropriation par le peuple de ce qu'il n'aurait jamais dû abandonner à des professionnels ou à des experts : sa voix.

 

samedi 9 avril 2016

Bureaucratie 4ème partie (et fin): Star Wars et l'utopie bureaucratique


Lorsque l’on s’intéresse à la simplicité volontaire, il est facile de perdre rapidement le sens des réalités… Par là je ne veux pas dire que cette simplicité est utopique. Bien au contraire, il me semble que c’est le monde dans lequel nous vivons qui l’est, au travers de sa dimension la plus prégnante puisqu’elle a fini par constituer la trame sur laquelle se tisse la quasi-totalité de nos existences. Je veux bien entendu parler de la bureaucratie qui a peu à peu remplacé la réalité elle-même ou plutôt qui a réussi à redéfinir le sens de cette réalité.

lundi 4 avril 2016

Bureaucratie 3ème partie - Le pouvoir de la violence

Lorsque l’on s’intéresse à la simplicité volontaire, il est facile de perdre rapidement le sens des réalités… Par là je ne veux pas dire que cette simplicité est utopique. Bien au contraire, il me semble que c’est le monde dans lequel nous vivons qui l’est, au travers de sa dimension la plus prégnante puisqu’elle a fini par constituer la trame sur laquelle se tisse la quasi-totalité de nos existences. Je veux bien entendu parler de la bureaucratie qui a peu à peu remplacé la réalité elle-même ou plutôt qui a réussi à redéfinir le sens de cette réalité.

lundi 28 mars 2016

Bureaucratie 2ème partie : Public/Privé, l'Empire bureaucratique



Lorsque l’on s’intéresse à la simplicité volontaire, il est facile de perdre rapidement le sens des réalités… Par là, je ne veux pas dire que cette simplicité est utopique. Bien au contraire, il me semble que c’est le monde dans lequel nous vivons qui l’est, au travers de sa dimension la plus prégnante puisqu’elle a fini par constituer la trame sur laquelle se tisse la quasi-totalité de nos existences. Je veux bien entendu parler de la bureaucratie qui a peu à peu remplacé la réalité elle-même ou plutôt qui a réussi à redéfinir le sens de cette réalité. Notre voyage nous donne aussi l'occasion d'une réflexion (en quatre partie) sur les différentes manifestations de cette maladie des temps modernes.

mercredi 23 mars 2016

Bureaucratie 1ère partie : Bienvenue en Absurdie


Lorsque l’on s’intéresse à la simplicité volontaire, il est facile de perdre rapidement le sens des réalités… Par là, je ne veux pas dire que cette simplicité est utopique. Bien au contraire, il me semble que c’est le monde dans lequel nous vivons qui l’est, au travers de sa dimension la plus prégnante puisqu’elle a fini par constituer la trame sur laquelle se tisse la quasi-totalité de nos existences. Je veux bien entendu parler de la bureaucratie qui a peu à peu remplacé la réalité elle-même ou plutôt qui a réussi à redéfinir le sens de cette réalité. Notre voyage nous donne aussi l'occasion d'une réflexion (en quatre partie) sur les différentes manifestations de cette maladie des temps modernes.

dimanche 6 mars 2016

Le lait et la complexité


Ce voyage est parfois l'occasion d'étranges collisions entre des réalités qui, en s'opposant, nous ouvrent les yeux sur des aspects de notre vie que nous croyons "normaux" et "naturels". J'ai eu récemment ce genre de choc en Nouvelle-Zélande et cela a déclenché un début de réflexion sur la complexité. Ou plutôt sur l'immensité de la tâche qui attend ceux qui voudraient "simplifier" notre monde... 

vendredi 26 février 2016

Notes sur la 3ème révolution industrielle de Jeremy Rifkin

J'ai fini le livre de Jeremy Rifkin «la troisième révolution industrielle». Je vous en propose ci-dessous non pas un résumé mais quelques commentaires qui m'ont été inspirés par la lecture de cet ouvrage que je recommande à tous ceux qui veulent savoir de quoi demain pourrait être fait.


lundi 22 février 2016

Besoins, conditionnement et consumérisme

Je venais à peine de finir la série de post sur les besoins que je suis tombé sur ce passage du «meilleur des mondes» d'Aldous Huxley. Ce roman d'anticipation a été écrit en 1932, c'est à dire avant l'explosion du consumérisme moderne, ou tout au moins avant qu'il n'imprègne totalement l'imaginaire des sociétés contemporaines. 

jeudi 11 février 2016

Ils n'ont pas besoin de vous : drôles de société (3 sur 3)


Lui : « Qu'est ce que vous comptez faire dans le village ? »
Nous : « Rencontrer les gens, discuter avec eux, essayer de comprendre comment ils vivent. »
Lui : « Je ne suis pas sûr qu'il le sachent eux même, ils se laissent vivre voilà tout. »
Nous : « Les habitants ont-ils été prévenus de notre arrivée ? »
Lui : « Non. Je ne les ai pas prévenu car en fait ils s'en foutent. Vous êtes là, c'est bien, vous n’y êtes pas, c'est bien aussi. Ils n'ont pas besoin de vous. »

Quelques jours plus tard...

Lui : « Alors, vous vous plaisez ? »

Nous : « Tellement bien qu'on pourrait y vivre. Quand on voit les gens, on se dit qu’avec très peu d’argent on peut avoir une vie douce. »
Lui : « C'est vrai pour eux. Mais nous n'avons pas les mêmes besoins... »


Episode 3/3

mercredi 10 février 2016

Il faut apprendre pour savoir


Discussion que j'ai eue avec Manong, un vieil homme habitant le village où nous avons résidé aux Philippines. Je l’ai trouvé en train de préparer le sol sur lequel il allait bâtir sa nouvelle maison.









lundi 8 février 2016

Ils n'ont pas besoin de vous : drôles de besoins (2 sur 3)

Lui : « Qu'est ce que vous comptez faire dans le village ? »
Nous : « Rencontrer les gens, discuter avec eux, essayer de comprendre comment ils vivent. »
Lui : « Je ne suis pas sûr qu'il le sachent eux même, ils se laissent vivre voilà tout. »
Nous : « Les habitants ont-ils été prévenus de notre arrivée ? »
Lui : « Non. Je ne les ai pas prévenu car en fait ils s'en foutent. Vous êtes là, c'est bien, vous n’y êtes pas, c'est bien aussi. Ils n'ont pas besoin de vous. 

Quelques jours plus tard...

Lui : « Alors, vous vous plaisez ? »

Nous : « Tellement bien qu'on pourrait y vivre. Quand on voit les gens, on se dit qu’avec très peu d’argent on peut avoir une vie douce. »
Lui : « C'est vrai pour eux. Mais nous n'avons pas les mêmes besoins... »


Episode 2/3

samedi 6 février 2016

Ils n'ont pas besoin de vous : drôles de philippins (1 sur 3)

Lui : « Qu'est ce que vous comptez faire dans le village ? »
Nous : « Rencontrer les gens, discuter avec eux, essayer de comprendre comment ils vivent. »
Lui : « Je ne suis pas sûr qu'il le sachent eux même, ils se laissent vivre voilà tout. »
Nous : « Les habitants ont-ils été prévenus de notre arrivée ? »
Lui : « Non. Je ne les ai pas prévenu car en fait ils s'en foutent. Vous êtes là, c'est bien, vous n’y êtes pas, c'est bien aussi. Ils n'ont pas besoin de vous. »

Quelques jours plus tard...

Lui : « Alors, vous vous plaisez ? »
Nous : « Tellement bien qu'on pourrait y vivre. Quand on voit les gens, on se dit qu’avec très peu d’argent on peut avoir une vie douce. »
Lui : « C'est vrai pour eux. Mais nous n'avons pas les mêmes besoins... »

Episode 1/3


mardi 5 janvier 2016

Jean Giono - Que ma joie Demeure (IV)

C'est l'hiver. Alors que nous avons tendance à nous emmitoufler et à nous blottir contre nos radiateurs électriques pour combattre le froid, pourquoi ne pas aller chercher dehors des joies de chien, de renard et d'oiseaux? C'est à dire des joies où l'on sent vraiment le chaud en dedans du froid, où l'on fait l'expérience du corps autant que l'on fait l'expérience du monde. 

Des joies simples qui ne coûtent rien et où l'on fait véritablement l'expérience de la vie.








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