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samedi 11 octobre 2014

Pourquoi ce projet ?


On ne compte plus les cris d’alarmes et les objurgations à changer individuellement « de mode de vie » et collectivement « de modèle social ».  De fait, un nombre croissant de personnes vivant dans les économies dites développées ont aujourd’hui le sentiment que rien ne sera plus comme avant et qu’il n’y a malheureusement pas grand chose à faire. Nous sommes comme lancés à grande vitesse dans un processus dont on commence à comprendre de mieux en mieux les causes et les conséquences, à court terme le chômage, l’appauvrissement et la précarité et, à long terme, la fin de la domination économique et politique sur le reste du monde. L’impuissance à trouver des solutions aux problèmes économiques et écologiques est patente pour tout le monde.


Elle tétanise les hommes politiques qui ne peuvent plus recourir aux anciens mantras et aux vieilles recettes tant elles ont fait la preuve de leur inefficacité à nous secourir ; elle alimente les discours et les débats passionnés des intellectuels et des économistes ; elle  désespère les ouvriers, les paysans et les classes moyennes, qui ne croient plus en la possibilité d’une amélioration de leur condition, y compris pour les générations futures.

De même, il est paradoxal de constater que la capacité toujours plus grande de l’humanité à transformer le monde par la technique se paie d’une telle spécialisation des compétences, et donc d’une perte des savoir-faire essentiels, que nous ne savons plus nous nourrir, nous soigner ou construire nos maisons. Le développement a eu comme corollaire la dépendance et non l’autonomie, l’échange marchand et non la solidarité, l’anonymat et non la proximité. 

Le constat est ancien et les réactions se multiplient pour proposer des alternatives : objection de croissance, économie collaborative, jardins ouvriers, slow food et lutte contre la malbouffe, sobriété heureuse,… Chacun y va de son approche, fait sa « part du colibri » nécessairement limitée, nécessairement locale mais Ô combien indispensable. Il reste que malgré tous ces efforts, nous ne savons pas quelle société émergera de toutes ces initiatives. Comment peut-on recréer une cohérence et une organisation sociale sur une multitude d’actions individuelles ? Et sur quel modèle ?

Notre voyage vise justement à trouver des exemples de communautés ayant réussi à construire un présent meilleur pour leurs membres sans pour autant hypothéquer l’avenir des générations futures. Elles ont su s’appuyer sur des valeurs particulières ; mettre en place des mécanismes de gouvernance simples et efficaces ; améliorer et transmettre des savoir-faire critiques ; conserver leurs écosystèmes et leurs ressources rares.  Elles ont su aussi s’appuyer sur d’autres (associations humanitaires ou de développement, voyageurs occasionnels, …) qui leur ont apporté autant d’opportunités pour avancer.

Ces « Open-Villages », sont exemplaires et nous voulons présenter leurs réalisations les plus remarquables. Nous pensons qu’il y a là des idées, des modes de vie, des choix politiques ou socio-économiques dont nous pouvons nous inspirer pour proposer des alternatives que l’on vive dans un pays dit « avancé » ou dans un pays en recherche d’un modèle de développement.

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